L'Aube est sage / Romane
- lecameleon83
- 1 mai 2020
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 3 mai 2020
Atelier d’écriture en période confinée N°1
Une histoire courte sur le thème de l’évasion et selon les règles suivantes :
1/ Dans le dernier livre que vous avez lu (ou celui que vous êtes en train de lire), prenez le premier substantif qui apparaît dans la première page. Puis le premier adjectif de la page N° 40. Vous pouvez ajouter un article et accorder le tout. Ce sera le titre de votre histoire.
2/ Comptez combien il y a de voyelles dans votre prénom. Ce sera le nombre de personnages de votre histoire.
4/ Un petit bonus : ajoutez dans l’histoire un animal dont le nom commun commence par la même lettre que votre nom de famille.

L'Aube est sage
Je me suis posée, tranquillement, un livre en main, sur ma terrasse. Cela doit faire une bonne heure que j’y suis, sans que rien ne puisse me déranger. Malgré ça, j’ai quand même levé les yeux pour voir l’aube. Elle est magnifique, et cette vue me détacha complètement de mon livre. Mais elle ne fit pas que cela : elle fit s’évader mon esprit de mon corps pour aller le déposer dans un souvenir, et sûrement mon plus beau.
Ce soir-là, j’étais allongée avec mes deux meilleurs amis, Sophie et Théo, sur le sol, à observer l’aube justement. Nous étions partis tous ensemble en Guyane pour découvrir ce magnifique pays, et nous profitions du dernier soir avant le retour. Nous étions partis en randonnée toute la journée et nous comptions rentrer le soir. Juste avant, nous discutions mais là nous ne parlions plus, nous étions occupés à regarder l’aube. Quand, tout à coup, nous entendîmes un léger rugissement derrière nous, nous nous retournâmes en même temps, juste à temps pour voir sortir d’entre les arbres un magnifique jaguar. Il était puissant et j’avais l’impression qu’il pouvait me croquer d’un seul coup de mâchoire. Mes amis se préparaient à prendre leurs armes quand je les ai arrêtés : j’avais remarqué que la patte du jaguar était écorchée de toute part. Il avait dû vouloir aller chercher quelque chose dans un amas de ronces. Je lui fis des signes que je voulais apaisant et m’approchais tout doucement de lui. Je dis à Sophie :
« - Sophie ! Apportes-moi ma trousse de secours !
- Non ! Tu n’y penses pas Chloé ! me dit-elle
- Bien sûr que si ! Dépêches-toi ! »
Elle me l’amena donc. Il était temps, le jaguar commençait à s’évanouir doucement. Il s’assit pour me laisser aller jusqu’à sa patte que je mis 1h30 à soigner. A la fin, il s’écroula, lasse d’avoir tant souffert. Entre temps, la nuit était tombée, nous avons donc décidé de monter la tente que nous avions prise au cas où. Je suis restée au chevet du jaguar, mais j’ai dû m’endormir car le matin, il était parti.
« Hé Chloé réveilles-toi ! » C’est Sophie qui me réveille. Mince ! Je me suis endormie en repensant à ce souvenir
« - Oui, oui pardon, je ne voulais pas dormir !
- J’espère que tu n’as pas oublié que nous devons aller chercher Théo ?
- Heu, non bien entendu ! »
En réalité si, j’ai totalement oublié qu’il faut aller chercher Théo ! Il s’est mis entête de retrouver en magasin une fleur que nous étions allés chercher en haut du Mont Everest, mais ça, c’est une autre histoire !
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